dimanche 27 janvier 2008

Ou comment faire jouer le réseau transnational d'intelligences 2

Amis lecteurs assidus, nous vous avions parlé, il y a quelque temps, d’une production théâtrale présentée par les jeunes du Centre de Formation ‘Domingo Savio’ près de Quito ; il s’agissait de l’œuvre El Ascensor de l’auteur espagnol contemporain Salvador Enriquez, qui fut montée avec l’aide de trois volontaires passionnées de théâtre.


La pièce, qui met en scène dix personnages bloqués dans un grand magasin suite à une panne de courant, est pleine d’humour, mais dévoile également en filigrane une réflexion critique sur la société de consommation. Une œuvre de qualité donc, mais tout à fait adaptable pour de jeunes acteurs amateurs. Or, en se promenant nonchalamment sur Internet — peut-être cherchait-il son nom sur un moteur de recherche — le dramaturge Salvador Enriquez tomba sur le présent blog qui éveilla sa curiosité, d’autant plus qu’il était écrit en français, langue lui étant étrangère.

Il prit donc l’initiative de d’écrire à Ramiro Mantila, ancien coordinateur du Centre Domingo Savio, dont le nom figurait en signature d’un autre article présent sur le blog, afin de comprendre pourquoi il était question de sa pièce sur un site associatif français, parlant de surcroît de l’Equateur, et d’avoir quelques éclaircissements quant aux modalités de présentation de l’oeuvre. Très heureux que sa littérature ait des répercutions jusqu’en Equateur, il souhaiterait en effet reporter cet événement sur son site personnel ainsi que sur un site consacré au théâtre espagnol… (http://salvadorenriquez.galeon.com/ ; http://noticiasteatrales.es/)



Nous lui avons donc fait parvenir des informations, des photos, et même le nom des acteurs en herbe, qui seront sûrement fiers de se voir mentionnés par un dramaturge espagnol ! Et voici comment, grâce à ce blog présentant les différentes activités organisées au Centre de Formation Domingo Savio, nous avons malgré nous réussi à faire connaître cette institution bien au-delà des frontières équatoriennes…même grâce à d’heureux hasards !

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